Maison des
Initiatives Étudiantes (MIE)
50 Rue des Tournelles 7003 Paris
Présents: Antoine Masquelin, Léon Matangila, Nicole Blondeau, Deneb Camousseight, Mickaël Roudaut, Olivier Akakpo, Albert Rui, Gergana Dimitrova, Guy Berger, Lucia Ozorio, Maria Julia Granats, François Léger, Paméla Célestin, Raymond Blanchard, Victorino Flores, Yorgos Stamelos, Sophie van Zinnicq Bergmann, Françoise Caillard, Françoise Chiclet, Nacer Ait, Annie Couëdel, Maurice Courtois.Excusés : Françoise Couëdel, Bocar Alpha Kane, France-Lise Couëdel, Jean Couëdel, Thierno Diaoune, Kalina Mileva, Mathilde Bayle, Jo Arditty, Odile Sureau, Dirk Seyfert, Yann Rouquette, Moussa Badji, Eleonora Salvadori, Claudio Mustacchi, Christophe Forgeot, Gérard Guichard, Marie Guichard, Francine Demichel, Élodie VitaleNous avons profité de la présence simultanée à Paris de Yorgos Stamelos, Président de LAMAP-Grèce, Michaël Roudaut et Deneb Camousseight, co-fondateurs de LAMAP-Chili, Lucia Ozario et Sophie Bergmann, repectivement correspondante de LAMAP au Brésil et en Hollande, pour organiser cette réunion.La trésorière, Françoise Chiclet, rappelle que nous avons besoin dadhérents. Il faut 300 adhésions pour être reconnu dutilité publique et espérer une reconnaissance de lUNESCO. A ce jour, nous avons 225 adhérents.Il faudrait donc que chacun fasse un effort pour recruter de nouveaux adhérents.Elle en profite pour lancer un appel au renouvellement des cotisations pour lannée 2007.Un dossier a été constitué pour solliciter une subvention auprès de la CASDEN à partir de la banque populaire à laquelle nous sommes affiliés, pour trois projets: la construction et léquipement dune bibliothèque au Togo, un projet éducatif en Haïti et le projet Case de Santé en Casamance. Guy Berger soulève le problème du mot subvention. Il serait judicieux de demander un financement. On pourrait contacter lAgence Universitaire de la Francophonie et lOrganisation Internationale de la Francophonie qui fait des interventions santé et éducation au Mali, au Burkino Fasso etc. Quelquun de LAMAP-Paris devrait être sollicité pour soccuper de ces dossiers. Bocar Alpha-Kane, notre secrétaire permanent ?La Mairie de Paris a été contactée. Elle serait daccord sur le principe daccorder un financement mais précise que les projets quelle finance concernent de préférence des jeunes Parisiens entre 18 et 28 ans. Guy Berger précise que la municipalité de Paris finance des voyages de Parisiens partant à létranger mais ne peut dépenser de largent pour des projets à létranger. Par contre, elle peut recevoir des gens de lextérieur dans le cadre dun projet. La Région peut, elle, avoir des projets vers lextérieur. Il faudrait une équipe pour soccuper des problèmes de financement. Antoine Masquelin suggère quon se fasse connaître sur Radio Campus par lintermédiaire de la mairie.Daniel Sandoval, le coordinateur des projets, souligne la grande diversité culturelle que représentent tous les projets de lAMAP en cours actuellement dans plusieurs pays.Yorgos pose la question : Quest-ce que l'AMAP? Quels sont les liens entre l'AMAP-Chili, l'AMAP-Grèce et l'AMAP-France ? Lidée de LAMAP nest pas que chacun fasse des projets dans son pays, ou tout au moins, pas seulement.La Commission Européenne grâce à son programme Jeunesse en Action, auquel nous devrions faire appel, permet de créer ce lien. Pour ce type de programme, il faut nécessairement deux partenaires en Europe et deux autres soit en Amérique latine soit en Afrique. Yorgos informe quil vient de déposer un projet dans ce cadre-là, reliant LAMAP-Grèce, LAMAP France, une institution en Argentine et LAMAP-Chili de façon indirecte, via le Vice-Président de LAMAP-Chili, Carlos Moya, professeur dUniversité, LAMAP-Chili nayant pas encore obtenu de reconnaissance officielle. Ce projet concerne une étude dans les quatre pays, sur les structures daccueil et dacquisition de la langue en direction des jeunes immigrés. Le problème du financement est toujours que lorsquon demande un financement, on nous demande ce quon a déjà réalisé et de justifier de nos capacités à exécuter le projet proposé. Mais comment trouve-t-on largent pour exécuter le premier projet ?Daniel Sandoval et Michaël Roudaut parlent des difficultés administratives auxquelles ils ont eu à faire face au Chili. Pour commencer, il faut 14 personnes pour constituer un bureau. Ensuite il a été demandé de refaire les dossiers à plusieurs reprises, ces dossiers devant passer par plusieurs ministères. Et comme il y a eu changement de ministres, il a fallu tout recommencer !Il faudrait trouver des projets où les filiales de LAMAP fonctionneraient en même temps, par exemple, un projet vidéo, avec recherche de financement partant des trois filiales en parallèle. Daniel signale que dans certains pays, il existe des projets bilatéraux. Il serait peut-être possible de voir de ce côté-là.Michaël expose une possibilité de projet au Chili : aller dans les quartiers rencontrer des gens pour parler avec eux et les filmer, puis projeter les vidéos de ces rencontres sur les murs du quartier, peut-être même en croisant Chili-Grèce-Togo-Sénégal-Brésil . On pourrait aussi mettre ces vidéos sur internet.Sophie pose le problème du site de LAMAP. Le site serait bien pour les projets internationaux, avec des photos de ce que chacun fait. Tous les membres pourraient voir ce qui se passe dans les autres groupes. Mais cela représente beaucoup de travail. Il faudrait chercher des stagiaires en informatique qui pourraient travailler sur lélaboration du site, ou des personnes qualifiées en informatique à lintérieur de LAMAP. Développer des blogs, peut-être.Daniel dit quil faudrait que le site serve pour linformation mais aussi pour créer des liens entre les différents projets en développement.Paméla souhaiterait que chaque groupe-projet puisse entrer directement sur le site pour informer de ce que fait le groupe. Daniel suggère des groupes de travail sur des documentaires avec envoi des photos sur internet. Sophie est convaincue quinternet peut inciter à la création et que ce nest pas seulement un outil de travail. Il faudrait constituer un groupe -projet qui soccupe de lépanouissement du site.Nasser Aït Ouali rappelle que deux interventions de formation au Dispositif de Pédagogie de Projet : intervention/invention, ont eu lieu en janvier et en mars en Algérie en direction denseignants et dinspecteurs de Berbère. Ces formations ont eu un résultat immédiat : à lavenir, au lieu de récompenser les meilleurs élèves selon la coutume, les enseignants récompenseront lannée prochaine les meilleurs projets. Un inspecteur préparant une thèse sur lenseignement du français va former les enseignants à la pédagogie de projet. La Wallonie va participer au projet. On prévoit de travailler avec ce dispositif de pédagogie de projet en littérature/cinéma ; images/textes. Il y aura deux groupes dune soixantaine de formateurs sur une ou deux journées en direction de tous les enseignants de Berbère. Cela concerne également les enseignants de lycée.Il y a aussi une proposition démissions éducatives sur la radio locale dans le cadre de la pédagogie de projet pour lenseignement du Berbère. Des universitaires doivent se joindre au projet.Guy Berger propose de revenir sur le problème posé par Yorgos. Problème didentité de la structure de LAMAP. Une organisation internationale avec des sections nationales ? Une grecque, une chilienne et pourquoi pas une section française ? Il faudrait un secteur international dans lequel se relieraient les secteurs nationaux. Pour linstant, le statut de la section française nest pas clair. Il pourrait y avoir des projets soit sur le secteur international, soit sur les secteurs nationaux, soit sur le secteur européen.Il faudrait définir des projets : pédagogie de projet, formation de formateurs, projets ciblés sur une population particulière, etc. Il faudrait budgétiser ce qui a déjà été fait en comptabilisant les heures de travail bénévole et en les inscrivant dans le budget de L'AMAP. Cela constituerait la part de LAMAP et permettrait dobtenir plus facilement des financements extérieurs. On pourrait commencer par budgétiser les actions engagées en Algérie et au Togo.Paméla dit quil nous faudrait des structures, Maurice insiste sur le fait que nous sommes une jeune association. Les structures se définiront après, à partir de ce qui est fait. Par exemple, la case santé naurait pas été prévue dans des structures de départ.Yorgos revient sur la question: comment prouver quon est capable de faire fonctionner ce pour quoi on demande un financement ?Michaël : Nous pouvons prouver nos compétences en agissant dans des projets qui ne dépendent pas de L'AMAP mais dans lesquels on peut sintégrer pour prouver nos capacités.Olivier : On na pas encore réalisé de projet en tant que l'AMAP. Le projet de Nasser est un projet réalisé.Léon : il faut contextualiser les projets. Problème du Congo RDC, problème de la situation politique post-guerre. Il y a des possibilités de projets : bibliothèque, formation informatique. Envisager la coopération avec les ecclésiastiques et lAlliance Française.Lucia propose des projets possibles : histoires de vie entre jeunes et vieux, histoires dites en commun, très différent des histoires individuelles. Des dessins denfants à partir de ces histoires qui aboutiraient à des expositions. Selon Maurice, il faudrait étudier le lien entre histoires de vie et pédagogie de projet.Alberto: Il faudrait adapter les projets déjà lancés aux pays où il est possible den lancer. Par exemple : projet école nomade. Partir du dessin : histoire puis écriture. Au bout dun ou deux ans, construction dune école qui serait reprise par les locaux, notre vocation nétant pas de nous implanter sur place.Guy Berger suggère de sassocier avec Aide et Action qui lance des initiatives partout en envoyant des gens à condition quils ne restent pas longtemps (pour éviter la colonisation).Victorino rappelle le succès du festival Aelle Foto Latina de lan dernier, au mois de novembre, sur le canal de la Villette, dont LAMAP et lAssociation El Festival del pueblo sont co-productrices (cf. blog de LAMAP). La 3ème édition aura lieu du 12 au 28 octobre sur les berges du canal, comme à laccoutumée, 174 photos seront exposées, venues de tous les pays dAmérique latine. En même temps se déroulera un festival du cinéma latino-américain sur une péniche accostée le long du canal longeant lexposition.Lexposition des photos primées lan passé aura lieu la semaine prochaine dans une galerie de lavenue Daumesnil. Victorino nous convie au vernissage. Un e-mail sera envoyé pour préciser la date et ladresse.La réunion se termine à 22 heures.