Compte-rendu

Présents : Françoise Chiclet, Léon Matangila, Francine Demichel, Guy Berger, Alice Sabatier, David Lambert, Maurice Courtois, Annie Couëdel, Simon Weinspach, Khaled Merichiche, Olivier Akakpo-Guétou, Yorgos Stamelos, Salvador Ramirez, Alberto Rui, Christian Schmitt, Rosine Marès, Nicole Blondeau, Mathilde Bayle, Tomas Diaz Gonzales, Célestin Marie-Fanela, Andriana Pessoloto, Assane Diakhité, Aura Diagne, Gergana Dimitrova, Roberto Barbanti, Rui Alberto, David Lambert.

Le bureau était au grand complet : Maurice Courtois, Francine Demichel, Françoise Chiclet et Annie Couëdel. Du conseil d’administration aussi présent Simon Sweinspach et Assane Diakhaté. Seul était absent Daniel Sandoval en voyage au Chili. 

La présidente a tenu à remercier tout particulièrement Salvador Ramirez de LAMAP-Chili arrivé le jour même du Chili pour sa présence ainsi que Yorgos Stamelos président de LAMAP Grèce.

La présidente fait un rappel historique de LAMAP créée grâce au regroupement d’étudiants, d’enseignants, de personnels de l’Université de Paris-8 Vincennes au sein du CIVD qui est à son origine. Elle a été créée courant 2005. Depuis, deux antennes se sont créées : LAMAP-Grèce le 31/03/2006 et LAMAP-Chili le 28/09/2007. Elle rappelle  la philosophie qui motive les actions de LAMAP et passe ensuite la parole à ceux qui sont chargés de la lecture du rapport d’activités et du rapport financier, Françoise Chiclet qui remplace Bocar Alpha Khan qui a été retenu à son école de journalisme et Rosine Marès.

Interventions 

Léon Matangila  de la République Démocratique du Congo présente le projet d’une bibliothèque dans une ville à plus ou moins 500 km de Kinshasa qui pourrait être également un centre de formation à l’informatique. Il a pris contact avec des collègues ainsi qu’avec le maire prêt à céder gratuitement un terrain pour l’installation de cette bibliothèque. Il a également pris contact avec l’Alliance Française et l’Ambassade de France. Il compte sur une publicité par la presse pour réaliser une collecte de livres

Maurice Courtois : il ne faudrait pas laisser se distendre les relations entre LAMAP et le CIVD et qu’il faudrait peut-être songer à une adhésion du CIVD à LAMAP. Pour les LAMAP hors de France, il faudrait trouver un autre mot. que « antenne ». Maintenant qu’il y a une Amap Chili, une Amap Grèce, il serait peut être bien d’avoir des Amap nationales avec des projets nationaux.
N
ous avons des difficultés à trouver des financements. Il faut trouver des subventions d’organismes importants en répondant aux appels d’offre, comme le fait Yorgos Stamelos (LAMAP-Grèce) et penser à augmenter le nombre d’adhérents.

Salvador Ramirez (Chili) : LAMAP-Chili a eu du mal à se créer et a rencontré beaucoup de difficultés dues à la lenteur administrative. Mais il a bien fallu obtenir un statut juridique afin d’obtenir des crédits. Par exemple auprès du Ministère de  l’Education Nationale, il faut être un organisme sérieux, qui tient une comptabilité qui peut être vérifiée. Par rapport au projet « Passeur de frontières » qui s’étend sur un territoire de 800 kms, il était urgent de trouver une structure qui permette de se rencontrer, d’en parler, de montrer ce qui se fait, de trouver des gens qui adhèrent à LAMAP, de fonctionner et de montrer que ça marche. C’est le moment de faire un saut en avant. LAMAP-Chili a changé de président et cela va faciliter les choses.

– M. Courtois demande qui s’implique dans le projet : LAMAP seule ou y a-t-il d’autres organisateurs ?

– Salvador répond qu’il y a les deux. Il existe des problèmes de nationalismes, de frontières entre les  pays et des discussions auront lieu avec ces communautés Aymaras mais en tenant compte qu’il y a eu des guerres. Des difficultés sont à surmonter. Il faut arriver à faire parler des problèmes qui se posent et si possible arriver à les régler. Ce sont les gens concernés qui doivent donner les thèmes à traiter et LAMAP doit faciliter les retrouvailles. Ce projet peut coûter beaucoup d’argent : des débats, des films, des fêtes seront organisées, cela entend des déplacements, des frais d’où les difficultés de financement.

Alberto Rui : avait de nombreux projets en Angola, son pays d’origine, mais à la suite d’un vol il a perdu tout le travail qu’il avait élaboré. Il a d’autres projets qu’il souhaite soumettre et partager avec des volontaires.

Francine Demichel : L’expérience de LAMAP est originale mais il y a un décalage entre les projets qui se montent et les ressources financières permettant de les réaliser. Elle propose de mettre en place un style d’organisation internationale. En Europe et dans des organisations internationales il y a beaucoup d’argent. Comment aller rencontrer ces institutions, comment leur présenter un projet correspondant aux cadres de leurs propres interventions et de leurs projets. LAMAP, qui travaille sur la durée, doit trouver un langage qui mette en accord les projets et les financements : passer à une étape supérieure de financement, voire acquérir une autre culture sur ce point.

Yorgos Stamelos  Nous avons deux sortes de problèmes. Notre mobilisation pour créer LAMAP-Grèce nous a demandé beaucoup de travail et nous avons laissé de côté tout ce qui concernait le financement. LAMAP-Grèce n’est pas vraiment capable de gérer un gros budget, alors que nous devons prouver que nous pouvons gérer un budget auprès des organisations, des institutions à qui nous nous adressons. Il faut se rappeler que le gouvernement grec est de droite et qu'il n’est pas facile d’en obtenir la confiance. Pour réaliser un projet, un moyen serait de passer par l’Université qui gère un gros budget, et qui pourrait être un coordinateur fiable au regard des institutions, avec pour partenaire LAMAP-Grèce ou LAMAP-France. Ce serait peut-être la solution pour faire bouger les choses                                                        

Guy Berger : Il y a deux modèles d'institution possibles. Soit LAMAP reste une association telle qu'actuellement, soit elle devient une organisation de type international. Prenons l’exemple du Chili : LAMAP Chili regroupe 3 pays avec des gens qui vont être appelés à travailler sur un projet culturel. Exemple du Togo : si on crée une section Togo elle aura plus de chance de trouver de l’argent dans le pays que de passer par la France. Avoir un compte par pays, donc un projet par pays, cela revient à avoir des budgets à part.
Il est d’accord avec Francine Demichel quand elle propose d’aller voir les organisations internationales du type de la coopération française, l’Europe, l’AUF, la Maison du savoir, l’Unesco etc. Mais un projet sur le plan national aura plus de poids auprès de ces organisations et, quelle que soit la solution, chaque Amap aurait une dimension internationale et une dimension culturelle. Il faut aussi réfléchir à ce que l’on peut faire avec le CIVD qui reçoit des étudiants de tous les pays du monde : le CIVD doit il devenir un membre de LAMAP ?

Maurice Courtois demande à Salvador si les gens des pays limitrophes travaillent avec LAMAP et si le projet ne risque pas d’être interprété comme anti-national ou anti-patriotique ?

Salvador Ramirez répond qu’ils travaillent avec les Boliviens, les Péruviens en tant que LAMAP, et que beaucoup d’autres universitaires aimeraient travailler sur ce projet. Sur le plan politique, il faut faire attention. Certaines communautés parlent d’autonomie, et au Chili on parle beaucoup d’autonomie politique, économique etc. Nous, dit-il, tout en parlant de ces problèmes, nous faisons attention de ne pas glisser sur un terrain dangereux ».

Fanela Célestin a réalisé  avec des professeurs et des instituteurs une réflexion sur leur pratique professionnelle et  regardé comment créer une institution de formation de maîtres. Ils ont proposé ce projet aux universités. Seules deux universités y ont été favorables car les recteurs n’ont pas compris le projet.

Il y a beaucoup d’argent pour beaucoup de projets qui émanent d’organisations internationales (ex.la Banque mondiale, etc.) et l’on constate que les projets qu’ils réalisent ne fonctionnent que pour se mettre en valeur et ne durent pas car il n’y a pas de suivi derrière. En revanche les projets que nous soumettons, qui tiennnent compte des réalités du pays (la non-violence, les disparités hommes/femmes, qu’est-ce que je fais quand j’enseigne, etc) ne sont pas retenus et nous pensons que nous devrions cibler les institutions locales plutôt que ces grands organismes qui ont beaucoup d’argent et où LAMAP peut difficilement se placer et surtout que les projets mis en place ne sont pas faits pour durer. Il y a aussi le problème des délinquants qui sont envoyés par les Américains et qui apportent des problèmes de violences, de délinquances.

M. Courtois Faut-il créer une LAMAP-Haïti ? Lorsque l’on propose un projet, faut-il le  faire au nom de LAMAP – plus une  université – et jouer sur les 2 plans ?

 

VOTE

(26 présents et 33 procurations)

Rapport moral :
    Contre : 0 
    Abstention : 0 
    Pour : unanimité : 60

Rapport d’activité :     
    Contre : 0 
    Abstention : 0 
    Pour : unanimité : 60

Rapport financier :
    Contre : 0 
    Abstention : 0 
    Pour : unanimité : 60

 

 

Réunion de l’Assemblée Générale du 12/02/2008 (remplace la réunion qui aurait du se tenir fin 2007)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voir le texte du rapport moral, financier, et le rapport d'activité 2007