Message envoyé le 9/11/2012

Chers collègues,

Conformément aux engagements que j'avais pris devant les personnels et
leurs représentants des discussions relatives à la répartition de
l'enveloppe indemnitaire (improprement appelé "Bonus RCE") se sont
déroulées cette semaine.

Deux séances de travail ont permis de dégager les principes suivants :
- permettre une juste répartition d'une enveloppe contrainte en
respectant les principes de défense de la fonction publique et de ses
personnels.
- permettre, dans un contexte économique particulièrement difficile, à
l'ensemble des personnels de l'université d'être bénéficiaire d'une
prime, y compris les personnels contractuels.

Dans des délais qui étaient nécessairement très resserrés afin que les
primes puissent être versées sur la paie de décembre, les échanges avec
les organisations du personnel ont permis d'aboutir aux propositions
partagées suivantes :

- Prime de fin d'année pour l'ensemble des agents de l'université
correspondant au rééquilibrage au taux de 5 pour l'année 2012
- Passage pour l'ensemble des agents de l'université au "taux de 5" de
manière pérenne
- Attribution pour l'ensemble des agents contractuels de l'université
d'une prime exceptionnelle de 242€
- Attribution pour l'ensemble des personnels titulaires de catégorie C
d'une prime exceptionnelle de 242€
- Attribution pour les personnels titulaires de catégorie B, dont
l'indice est inférieur ou égal à 376 d'une prime exceptionnelle de 242€

Je me félicite du dialogue constructif qui s'est tissé avec les
organisations syndicales et les représentants du personnel. Cette
volonté commune d'améliorer les conditions de travail devra se
poursuivre dans les prochaines semaines à l'occasion des groupes de
travail qui concerneront la politique indemnitaire, l'évolution des
carrières et les conditions de travail. Je forme le voeu que ces
premières réponses concrètes permettent à l'ensemble des personnels
administratifs de mesurer les efforts de la direction de l'université
dans un contexte budgétaire difficile, alors même que l'Université
française ressent elle aussi les conséquences de la baisse des dépenses
publiques. Je souhaite que le dialogue se poursuive et que notre
université retrouve, y compris dans son fonctionnement quotidien, toute
la sérénité propice à l'accomplissement de ses missions.

Danielle Tartakowsky